Éditer
Militer





Sol Nis (Soline Guigonis)


mémoire DNSEP 2020-2021

Comment les éditeurices militent
Comment les militant·es éditent


introduction
1 - les éditions des femmes
2 - zines militants : Polyvalence / PD la Revue
3 - les collages féministes
4 - la langue inclusive
conclusion / remerciements
bibliographie commentée
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dirigé par Alice Laguarda
DNSEP option design mention éditions
ésam Caen/Cherbourg
contact / instagram

Sol Nis · ÉDITER/MILITER – Conclusion

conclusion

pistes d'écoute / musiques / transcription / remerciements

pistes d'écoutes -

(liste subjective non-exhaustive)

FÉMINISME

La Poudre, Lauren Bastide, Nouvelles Écoutes, bimensuel, 82 épisodes, depuis 2016

Un Podcast à Soi, Charlotte Bienaimé, Arte Radio, mensuel, 26 épisodes, depuis 2017

Les Couilles sur la Table, Victoire Tuaillon, bimensuel, Binge Audio, 68 épisodes, depuis 2017

Vénus s’épilait-elle la chatte ?, Julie Beauzac, autoproduit, 6 épisodes, depuis 2019

QUESTIONS QUEER

La Fièvre, Collectif Archives LGBTQI, autoproduit, 19 épisodes, depuis 2020

Gouinement Lundi, Fréquence Paris Plurielle, mensuel, autoproduit, depuis 2015

Extimité, Douce Dibondo & Anthony Vincent, 36 épisodes, autoproduit, depuis 2018

ANTIRACISME

Kiffe ta Race, Rokhaya Diallo & Grace Ly, bimensuel, Binge Audio, 56 épisodes, depuis 2018

Le Tchip, Mélanie Wanga, Kévi Donat et François Oulac, bimensuel, Arte Radio, 16 épisodes, 2017-2018, puis Binge Audio, 29 épisodes, depuis 2018

Le Cul entre deux Chaises, Nina Dabboussi, autoproduit, 9 épisodes, depuis 2020

Sans Blanc de Rien, série en 4 épisodes, 2019

travail du sexe

« La Politique des Putes », Intime & Politique, Océan, Nouvelles Écoutes, documentaire en 10 épisodes, 2020

Le Putain de Podcast, autoproduit, 6 épisodes, depuis 2019

musique -

Diam's, Big up, in Dans ma bulle, 2006, EMI

transcription -

Bon. Ben on est au arrivés au bout. Si vous écoutez cet épisode, c’est probablement parce que vous avez déjà passé plusieurs heures à m’écouter parler d’édition et de militantisme. Et déjà, merci pour ça. C’est chouette.

J’aurais pu continuer pendant des heures. Y’a tellement de choses que j’ai même pas mentionnées ! D’ailleurs, peut-être que j’en parlerai un jour. Mais maintenant, c’est l’heure de conclure.

Je pourrais vous dire que j’ai choisi une forme audio parce que ça me tenait à cœur de mêler les voix. Je pourrais vous raconter ma découverte du monde du podcast, et le plaisir que je prends à écouter des gens, sans les voir, m’apprendre des tas de choses, ou juste me parler de leur vie, comme si c’était vraiment à moi qu’on s’adressait. Je pourrais retracer mes premiers pas dans le montage audio, à l’ésal Épinal, une enquête audio pour découvrir lae Michel·le ultime.

Je pourrais partir de là pour me rendre compte que ma pratique de l’édition et de la publication sous toutes leurs formes se rattache toujours à la parole donnée, que je travaille comme je peux à imaginer des endroits, des terrains de jeux, des scènes ouvertes pour que moi et celleux que j’ai envie d’entendre puissions dire ce qu’on a dire, et se parler.

Je pourrais décrire le stress dans lequel j’étais au bout de mon téléphone pour enregistrer ces personnes que j’admire, comment j’essayais de garder une contenance en bafouillant mes questions. Je pourrais vous dire l’honneur que je ressens quand d’autres me font assez confiance pour me confier leur voix, comment je considère ces kilooctets d’information numérique comme des trésors.

Je pourrais parler de l’importance de ma pratique théâtrale, de comment je me suis amusée à lire et à jouer devant un micro, malgré des conditions pas tout à fait idéales.

En bonne élève, je pourrais justifier du choix de la forme audio pour parler de l’édition sur papier et de ses avatars. Je pourrais aussi, avec connivence, vous confier comment j’ai cru que c’était bonne combine pour éviter les notes de bas de page à rallonge et l’iconographie, avant de me rendre compte que j’allais quand même devoir écrire, en plus d’enregistrer, de monter, de mettre en page pour l’impression et pour le web.

La vérité, c’est que j’ai pas réfléchi autant que ça. Quelqu’un·e m’a dit : t’en ferais pas un podcast ? J’ai pas pesé le pour et le contre, j’ai dit oui direct, trop contente de pouvoir rouvrir Ableton Live. J’avais juste envie de le faire comme ça. Et je regrette pas du tout. Peut-être que je devrais regretter, ça serait à vous d’en juger.

Je pourrais aussi parler de l’explosion récente de la forme du podcast. Je pourrais donner dix ou trente exemples de podcasts qui abordent directement des sujets sociaux et militants avec brio. Je pourrais essayer d’analyser comment la facilité d’accès aux moyens d’enregistrement, de montage et de diffusions permettent aujourd’hui à un nombre toujours grandissant de personnes qu’on n’écoute pas dans les grands médias d’auto-produire et d’auto-publier leur propre contenu.

Je pourrais essayer de comprendre comment l’auto-édition sonore est aujourd’hui un pilier de la diffusion de contenu militant. Mais ça prendrait tout un autre mémoire, je pense. Alors je m’arrête là. Et je vous laisse retrouver une sélection de podcasts militants, pour continuer de titiller vos oreilles et vos cerveaux.

À bientôt !

remerciements -

Merci à Alice Laguarda de m’avoir suivi·e, soutenu·e, corrigé·e et aiguillé·e tout au long de ce chantier qui, je l’espère, ne fait que commencer.

Merci à Bérénice Serra de m’avoir aussi relu·e, écouté·e et compris·e, et de m’avoir coaché·e en code.

Merci à Sarah Fouquet de m’avoir encore relu·e, corrigé·e et préparé·e.

Merci à Antoine Idier d’avoir apporté son regard expert au bébé engagé·e que je suis.

Merci à Tan, de Polyvalence, et à Ariel, de PD la Revue, d’avoir accepté de répondre à mes questions et de me confier leur parole.

Merci au Cybersistas de m’avoir envoyé si rapidement les extraits de leurs émissions.

Merci à toustes celleux dont j’ai de près ou de loin utilisé le travail pour faire avancer ma recherche.

Merci à toustes les genstes à qui j’ai rebattu les oreilles avec ce mémoire.

Un merci de dernière minute à Brian, Elora et Morgane sans qui ce site n'aurait jamais atteint le world wide web, et sans qui ma détresse aurait sans aucun doute atteint des sommets.

Merci à Elora, Gloria, Juliette, Aude, Lucille, Floryane, Plume, Anna, Izzy, Enora, Camille, Louise, Garance, Nina de m’avoir prêté leurs voix pour faire vivre mon théâtre de pensée.

Merci la team de rêve les camarades du master Éditions (je sais qu’on dit dnsep et je m’en moque)
j’ai adoré ramer dans la même galère que vous  ; si on s’était pas serrés les coudes, si on avait pas géré ensemble, le mémoire c’était couic

Merci à mes best copaines : la team Rageuxe Peter, Cam, Lue, Angèle de me lire relire rererelire et pour les workshops estime de soi ;
la team des biches Juliette, Floryane, Elora, Gloria et spéciale dédicace à Nina ma grande modèle du podcast de toujours m’écouter parler d’édition comme si c’était cohérent avec vos intérêts.
Quand je serai grand·e je veux être comme vous.

Merci à PA de me supporter presque à plein temps.

Merci à Nascondino d’avoir bien voulu sortir de sous les meubles pour que je la noie dans les caresses et de n’avoir pas fait trop de bruit pendant mes heures d’enregistrements.

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Polices de titrage : Almendra et Almendra Display par Ana Sanfelipo
Sol Nis janvier 2020